J’ai perdu ma médaille de baptême !
Cette petite phrase est souvent accompagnée d’un regret, voire d’une tristesse : ne plus chérir l’objet précieux et tant aimé. Il nous reliait au jour de notre baptême durant lequel la médaille nous avait été offerte.
Elle était ronde ou ovale, peut-être en nacre cerclée d’or avec une belle Vierge au visage si doux.
C’était un souvenir de famille et cela accentue notre peine. Elle avait été offerte par une grand-mère, une tante ou une marraine très aimée qui avaient mis tout leur cœur pour dénicher « la plus belle, la plus parlante."
Elle nous accompagnait chaque jour, ou bien elle restait dans son écrin et ne la sortions que pour les grandes occasions. Et un jour….
Elle a disparu, en jouant ou dans la rue, ou peut être au fond d’un tiroir.
Enfin, tout cela, c’était il y a longtemps.
Alors, c’est le moment
Si nous avons dit « J’ai perdu ma médaille de baptême », qui que nous soyons, c’est que nous sentons que c’est le moment de réagir. En toute conscience nous allons choisir une nouvelle médaille ! Cela n’effacera pas la perte, mais nous consolera grandement pour repartir sur un nouveau chemin.
Il y a dans cet acte, comme une suite logique de la Foi.
Un jour nous avons eu la chance d’être baptisé, et maintenant c’est à nous de choisir notre nouvelle médaille pour une nouvelle route, à la lumière de notre cœur.
par Anne KIRKPATRICK